De l’écran à la scène… à l’écran. Nightlight devait d’abord être une performance solo, dans un contexte d’installation vidéo, largement inspirée de la vie des boîtes de nuit que le chorégraphe George Stamos a assidûment et longtemps fréquenté.
Avec les privations de la pandémie, la pièce est devenue un duo, un conte onirique de la nuit célébrant les sens, le rythme et les relations humaines. Puis, nouveau revirement pandémique oblige, l’œuvre de chair migre complètement vers l’écran. Discussion sur l’essence qui reste de NightLight après toutes ces tribulations.
« C’est une interaction entre le rêve, les phénomènes naturels et la nuit, dit George Stamos quelques jours après la captation vidéo du projet dans les studios de l’Agora de la danse. Pour moi, il y a un lien entre les aurores boréales et les manières de s’habiller dans les clubs de nuit.» Vrai que les deux événements sont enrobés d’une irréalité chatoyante, de magie, tout en appartenant bien à la réalité physique.