Voici le premier balado de l’Agora de la danse, récit d’un processus de création pas comme les autres…
Rebondissements, péripéties, attente, doutes, déception, mais surtout, joie de continuer et pousser plus loin la création. C’est ce dont témoigne ce premier balado de l’Agora de la danse, qui porte sur un processus création balloté par la pandémie : celui de Punch Line, spectacle solo de Jacques Poulin-Denis (enfin) présenté sur la scène de l’Agora.
En filigrane, je voulais attirer l’attention sur l’importance majeure de la figure du solo dans l’histoire, fondatrice de la modernité en danse, de la force expressive de celle-ci. Et le solo traverse encore les pratiques contemporaines, tantôt reflet d’un financement culturel qui s’effrite, tantôt l’occasion de sonder et de renouveler sa vision d’artiste.
Alors que l’époque nous a un peu « forcé » à mettre au programme des solos pour répondre à la distanciation, il ne fallait surtout pas qu’on réduise cette forme à une plate mesure sanitaire…
Solo pour le temps présent cristallise aussi une année d’exploration de nouvelles façons de diffuser la danse – pendant que nos scènes restaient (trop longtemps) fermées au public.
Il y a d’abord eu The show must go one, puis none, une série de carnets de blogue documentant là aussi le processus de Punch Line. Le balado Solo pour le temps présent en constitue en quelque sorte le condensé, le prolongement et la conclusion.
J’ai été charmée par l’approche sonore, propice à une écoute dédiée, captive, recueillie comme peut l’être aussi le rituel d’assister à une œuvre scénique. Ce format me permettait en plus de renouer avec la fibre journalistique de mon ancienne vie.
J’espère que vous serez aussi dédié.e.s, captivé.e.s, recueilli.e.s dans l’ « écoute de la danse ».
Frédérique Doyon