L’Agora c’est…

Un tremplin pour la création. L’Agora de la danse est le premier lieu permanent spécifiquement consacré à la danse contemporaine au Québec. Elle est à l’avant-plan de la création et de la diffusion chorégraphique depuis plus de 30 ans à Montréal. En plus d’offrir une scène pour la danse et ses publics, l’Agora s’engage en coproduction dans des démarches artistiques porteuses, accueille les artistes en résidence , et souhaite accompagner les chorégraphes à long terme.

L’Agora dans le temps

L’Agora de la danse ouvre ses portes à Montréal en 1991, sur la rue Cherrier, à la même adresse que le département de danse de UQAM, à l’instigation d’un noyau de fondateur composé de Dena Davida, Martine Époque, Florence Junca-Adenot et Gaétan Patenaude. Le milieu chorégraphique québécois alors en pleine expansion a besoin d’un lieu pour créer et présenter ses œuvres au public. Un fonds de création est rapidement mis en place afin d’offrir résidences et coproductions aux artistes. Parallèlement, un programme d’activités publiques démystifiant et valorisant la danse s’enrichit au fil des ans. Pour élargir les réseaux de diffusion de la danse québécoise, l’Agora développe aussi des projets d’échanges internationaux avec les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis (1995), le Vooruit (2003), la Catalogne (2008), qui s’arriment à la présentation de spectacles étrangers.

1- 1991 Ouverture de l’Agora de la danse

2- 1995-1996 Premier d’une longue série d’échanges internationaux.

3- Plus de 1 200 000 $ ont été investis à ce jour en coproduction.

4- Destinations danse Catalogne.

L’Agora aujourd’hui

Un nouveau terrain d’exploration. En 2017, l’Agora de la danse ouvre un nouveau chapitre de son existence en intégrant l’édifice Wilder, en plein Quartier des spectacles de Montréal. Ses nouveaux studios lui permettent de mieux servir la création en danse, tout en continuant d’offrir une saison de spectacles nationaux et internationaux dans une salle à configuration variable, partagée avec Tangente. Ce contexte urbain, combiné à l’évolution des pratiques artistiques, ouvre un nouveau volet d’activités littéralement hors les murs : performances vivantes gratuites, rendez-vous inusités avec le public, vidéoprojections architecturales.

Placer l’Agora de la danse au cœur du Quartier des spectacles, de sa vitalité, aux côtés de ténors de la discipline, c’est donner une place de choix à cet art nécessaire et audacieux.Florence Junca-Adenot, Présidente de notre conseil d'administration et membre fondatrice de l'Agora de la danse

L’Agora de la danse souhaite reconnaitre que la terre sur laquelle nous nous trouvons est située en territoire autochtone, lequel n’a jamais été cédé. Nous reconnaissons les Kanien’kehá: ka comme les gardiens des terres et des eaux sur lesquelles nous nous rassemblons aujourd’hui. Tiohtiá:ke / Montréal est historiquement connu comme un lieu de rassemblement pour de nombreuses Premières Nations, et aujourd’hui, une population autochtone diversifiée, ainsi que d’autres peuples, y résident. C’est dans le respect des liens avec le passé, le présent et l’avenir que nous reconnaissons les relations continues entre les peuples autochtones et autres personnes de la grande communauté montréalaise.